L'impasse persiste dans le conflit entre la Société de transport de l'Outaouais et ses superviseurs, qui menacent de déclencher une grève générale illimitée dès lundi.
Le directeur général de la STO, Patrick Leclerc, affirme que les négociations pour une nouvelle convention collective se déroulent dans un climat respectueux, mais que les deux parties sont sur deux planètes différentes en ce qui concerne les salaires.
D'un côté, la partie patronale offre une augmentation de 23% sur 7 ans, et de l’autre, le syndicat réclame une hausse salariale de 28% sur une période de 4 ans.
Patrick Leclerc confirme également qu’il n’y a aucun moyen d’offrir un service réduit et que les autobus resteront bel et bien au garage lundi si aucune entente n’est conclue d’ici là.
«Pour lundi prochain, ce n'est pas possible. On ne fera aucun compromis pour la sécurité. On a des employés qui sont critiques et qui vont sortir, on ne peut pas envoyer n'importe qui. Si moi, en tant que cadre qui connait le transport en commun, vous m'envoyez sur le réseau comme inspecteur, est-ce que je fais un aussi bon travail que quelqu'un qui est formé et qui a les bons réflexes ? Pour lundi, pour la semaine prochaine, ce n'est pas possible. C'est ça la conséquence».
La STO assure aussi que les chauffeurs seront payés lundi prochain, même s'ils ne peuvent sortir sur la route.
Le président de section locale 1557 du syndicat Uni du transport, Olivier Lachance, a réagit à la conférence de presse de ce matin dans une entrevue avec l'animateur Louis-Philippe Brulé.
Vous pouvez l'entendre en cliquant sur le lien suivant : https://www.fm1047.ca/audio/731081/le-syndicat-nie-que-ses-membres-gagnent-135-000-par-annee
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