Le président du Syndicat des chauffeurs, Benoit Pichette Sarault, ne cache pas sa colère devant la décision de la STO de suspendre le service d'autobus dès lundi si les gestionnaires de premier niveau déclenchent leur grève.
Il qualifie cette décision d'inacceptable, soulignant que les chauffeurs sont prêts à travailler et que la direction ne les a pas consultés avant de prendre cette décision.
Si les chauffeurs ne sont pas payés, le syndicat promet de contester cette suspension devant le Conseil canadien des relations industrielles, la considérant comme un lock-out illégal.
«C'est un manque de respect total de la part de l'employeur et de plus, de s'en prendre aux usagers puis à la population de la Ville de Gatineau. C'est un non-sens pour moi.»
Le président du syndicat, Benoit Pichette-Sarault, est en beau fusil : écoutez son entrevue avec Louis-Philippe Brulé.