Lundi, un arrêt de service complet pourrait frapper la Société de transport de l’Outaouais (STO). En cause: une possible grève des 50 superviseurs, inspecteurs et répartiteurs.
Bien que les 585 chauffeurs d’autobus ne soient pas en conflit de travail, la STO soutient qu’il serait dangereux d’assurer le service sans supervision et prévoit leur demander de rester à la maison, sans salaire.
L’avocat Marc Boudreault explique que l’employeur pourrait invoquer la « force majeure », une situation hors de son contrôle, pour justifier la suspension temporaire du travail et du salaire.
Le syndicat pourrait contester cette décision, mais un arbitrage pourrait prendre plusieurs années. Pour l’instant, la direction affirme espérer une entente d’ici lundi.
«La grève, c’est un cas de force majeure: l’employeur ne peut pas tout contrôler.»
Écoutez l’entrevue avec Me Marc Boudreault sur la grève possible à la STO et ses conséquences pour les chauffeurs.