L’organisme Droit Accès de l’Outaouais s’oppose à la révision de la Loi P-38, qui permet de garder contre leur gré des personnes jugées dangereuses pour elles-mêmes ou pour autrui.
Sa coordonnatrice, Rebecca Labelle, déplore le manque criant de services en santé mentale dans la région, ce qui mène à une surutilisation de la force policière pour gérer des crises psychosociales.
Elle rapporte des cas où des citoyens ont été menottés et transportés à l’hôpital après un simple appel d’aide au 811. L’organisme craint que la révision de la loi augmente encore les pouvoirs policiers plutôt que d’investir dans des ressources communautaires, pourtant essentielles pour éviter ces interventions extrêmes.
Droit Accès réclame plutôt un financement massif en santé mentale et en services de proximité.
La santé mentale, c’est un enjeu de santé, pas de sécurité