Le départ imminent de Pablo Rodriguez de la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ) marque un point de rupture.
Selon l'experte Geneviève Tellier, professeure titulaire de l'Université d'Ottawa, ce retrait était prévisible face à la chute des sondages et à une mayonnaise qui n'a jamais pris avec l'électorat francophone.
Le PLQ peine désormais à attirer de nouveaux visages, alors que des figures de proue comme Mélanie Joly déclinent l'invitation. Au-delà des noms, c'est toute la structure interne et la vision identitaire du parti qui sont à rebâtir.
Dans un contexte de polarisation croissante, le défi est de taille : trouver quelqu'un prêt à piloter cette reconstruction complexe pour affronter le Parti Québécois lors des prochaines élections.
Le Parti libéral a besoin du PQ parce qu'on est dans deux dimensions différentes. La prochaine élection se jouera sur la question nationale