L’annonce de la première portion du futur train à grande vitesse Ottawa–Montréal suscite enthousiasme et prudence chez les acteurs économiques.
Jean-Marc Dufresne, du Regroupement des gens d’affaires de la Capitale-Nationale, souligne que le projet avance enfin avec un échéancier resserré, des consultations prévues en 2026 et un tracé en préparation. Il y voit un signal positif pour une économie régionale fragilisée.
Toutefois, il rappelle que les défis sont nombreux, notamment les expropriations et la nécessité d’un processus transparent et équitable pour les entreprises touchées. Le tracé devrait suivre en grande partie le corridor ferroviaire actuel afin de limiter les impacts, mais plusieurs enjeux techniques subsistent, surtout près de Montréal.
Pour Dufresne, le succès du projet repose sur un tracé efficace, rapide et capable de rivaliser avec l’avion.