Une école primaire de l’Outaouais a cessé de diffuser des chansons créées à l’aide de l’intelligence artificielle après la publication d’un article dans La Presse.
Écoutez l'entrevue avec Simon Claus, directeur des affaires publiques et de la recherche à l’ADISQ.
Il explique que l’organisation ne s’oppose pas à l’utilisation de l’IA, mais souhaite une transparence totale : le public doit savoir quand une œuvre est générée artificiellement. Selon lui, la création musicale doit rester centrée sur l’humain — l’artiste, son vécu et son intention.
L’ADISQ défend donc une industrie où les auteurs, compositeurs et interprètes humains demeurent essentiels.
Claus rappelle aussi l’existence du programme L'ADISQ à l’école, une trousse pédagogique qui permet aux enseignants de faire découvrir des artistes québécois et leur processus créatif. Pour lui, la musique n’est pas qu’un produit technologique, mais un art qui repose sur le talent, la sensibilité et l’expérience humaine.