La chef d’Action Gatineau, Maude Marquis-Bissonnette, propose de revoir la planification des travaux d’infrastructures afin qu’ils débutent dès le mois de mai, plutôt qu’en plein été.
Cette approche, inscrite dans le cadre financier de son parti, vise à obtenir de meilleurs prix et à réaliser plus de travaux pour le même budget, tout en plafonnant les hausses de taxes municipales à 3 % par année.
Réaction positive de l'industrie
Pour Serge Lefebvre, président du conseil d’administration de Bitume Québec, cette idée est excellente. Il explique qu’une planification hâtive offre plus de prévisibilité aux entrepreneurs, leur permettant de mieux gérer leurs ressources, leur main-d’œuvre et leurs matériaux. Résultat : des chantiers plus efficaces et des coûts plus bas.
Il estime que si Gatineau applique ce modèle, la ville pourrait devenir un exemple à suivre pour d’autres municipalités. L’industrie du bitume espère que cette nouvelle façon de faire améliorera non seulement les routes, mais aussi la stabilité de l’emploi dans le secteur.
Plus on planifie tôt, plus on économise : tout le monde y gagne, même la Ville