Les francophones boudent-ils les services municipaux en français à Ottawa?
Malgré une hausse du nombre d’appels en français au 311 – passant de 5-6 % à environ 9 % depuis dix ans – les francophones demeurent sous-représentés. Pourtant, 16 % de la population d’Ottawa a le français comme langue maternelle, selon un article du quotidien Le Droit.
Plusieurs raisons expliquent ce décalage : manque d’agents réellement bilingues, habitude des francophones à se faire servir en anglais, et méconnaissance du droit de porter plainte.
L’ombudsman des services en français reçoit moins d’une plainte par jour, signe que la communauté reste trop silencieuse. Les intervenants appellent donc les Franco-Ontariens à exiger leurs droits linguistiques et à utiliser les recours disponibles. Comme le rappelle l’un d’eux : se faire servir en français, c’est un droit, pas un privilège.