Le deuil animalier est une réalité universelle, mais encore trop souvent minimisée.
Éricka Muzzo de la SPCA de l'Outaouais insiste : perdre un animal, c'est perdre un membre de la famille. Il ne faut pas invalider cette douleur, qui peut être aussi profonde que celle vécue pour un être humain.
Bien qu'il soit difficile de s'y préparer, il est conseillé de parler au vétérinaire de la qualité de vie de l'animal vieillissant pour éviter de prolonger l'inconfort. Au moment du décès, la SPCA offre un service de crémation.
Pour vivre ce deuil, il n'y a pas d'étapes linéaires ni de durée normale : il faut être patient et ne pas avoir honte d'être bouleversé. Si vous avez des enfants, parlez-leur honnêtement et impliquez-les dans un rituel d'adieu.
Enfin, si l'on pense à l'adoption, il faut s'assurer d'être prêt à bâtir une nouvelle relation et non à remplacer l'animal perdu.
Écoutez l'entrevue d'Éricka Muzzo de la SPCA de l'Outaouais sur le deuil animalier!