Installée à San Diego avec ses deux filles, Geneviève Tremblay, une Québécoise d’origine, raconte son quotidien marqué par la peur des fusillades. Alors que les États-Unis comptent déjà plus de 335 fusillades de masse depuis le début de l’année, elle explique comment cette violence influence directement la vie des familles.
Des exercices de confinement à l'école
Ses enfants participent régulièrement à des exercices de confinement à l’école, certains présentés comme des jeux pour les plus jeunes, mais vécus plus sérieusement par les plus grands. Les établissements scolaires se transforment en forteresses : clôtures verrouillées, gardes de sécurité et mesures strictes pour limiter les risques.
Une société divisée
Geneviève décrit une société divisée où la polarisation politique et la présence massive d’armes accentuent la tension. L’assassinat de l’influenceur de droite Charlie Kirk a, selon elle, exacerbé encore davantage la haine entre camps opposés. Elle avoue craindre une escalade de violence et la possibilité d’un recours accru à la force par les autorités.
Mes filles font des exercices de fusillade à l’école. C’est fou de devoir vivre ça au quotidien