La rentrée scolaire amène son lot de défis pour les parents: gestion des fournitures, des horaires, des repas et… des devoirs. Mais au Québec, de plus en plus de voix s’élèvent pour questionner leur réelle utilité, surtout au primaire.
Selon plusieurs spécialistes, la science démontre peu de liens entre la quantité de devoirs et la réussite scolaire à ce niveau. Ce qui compte, c’est la qualité: des exercices courts, clairs, adaptés à la matière vue en classe et qui permettent une application différente. Des devoirs trop longs, mal expliqués ou qui exigent l’aide constante des parents deviennent contre-productifs.
Tendance mondiale: réinventer les devoirs
La tendance mondiale s’oriente vers une réduction, voire une réinvention, des devoirs. En parallèle, le contexte actuel – charge mentale accrue, vie familiale pressée, deux parents au travail – alimente ce débat. Plusieurs estiment que le temps après l’école devrait plutôt servir au jeu, au repos et à la vie de famille.
Une chose reste claire : pour être utiles, les devoirs doivent être corrigés par l’enseignant et donner un vrai sens à l’apprentissage.