Des parents toxiques ternissent les Jeux du Québec.
Le psychologue du sport Sylvain Guimond déplore ces gestes et appelle à un changement de culture.
Bien que la majorité des parents souhaitent le meilleur pour leurs enfants lors de compétition sportive, certains vont parfois aller trop loin.
C'est ce que dénonce l'organisme Sport'Aide à la suite de comportements inappropriés de certains parents lors des Jeux du Québec actuellement en cours.
Certains tiendraient des propos racistes ou homophobes... d'autres vont même jusqu'à cacher volontairement les blessures de leurs enfants afin qu'ils poursuivent leurs compétitions.
Selon Sylvain Guimond, docteur en psychologie sportive, aucun enfant n’est heureux de voir ses parents agir de manière déplacée, et certains en ressentiraient même de la honte.
En entrevue avec Geneviève Gagné, il affirme que la majorité des athlètes de haut niveau ont grandi en suivant le bon comportement de leurs parents…
«Les athlètes qui arrivent à un haut niveau, très souvent, ce sont des parents qui sont bien. Il n'y a pas énormément de parents d'athlètes de très haut niveau qui n'ont pas ce sens-là et ce devoir d'être respectueux envers les autres. Ça arrive, à l'occasion, et on les reconnaît ces gens-là. Souvent, la carrière de ces athlètes dont les parents étaient inadéquats, elle va s'arrêter abruptement avant même qu'ils atteignent les plus hauts sommets. Ce ne sont pas les parents qui poussent le plus, ce sont les parents qui supportent. Ne pas écraser, ni pousser, mais plutôt supporter pour encourager, pour les élever. C'est très très différent».