Un décret signé récemment par Donald Trump impose aux camionneurs étrangers l’obligation de parler anglais sur le territoire américain, sous peine d’être refoulés à la frontière ou interpellés en cours de route. Cette mesure suscite de l’inquiétude, notamment au Québec, où plusieurs camionneurs francophones redoutent les conséquences sur leur travail.
Dans une entrevue à la radio, Frédéric discute avec son ancien collègue Stéphane Lalonde, camionneur longue distance chez C.H. Express, de l’impact concret de cette règle. Cette exigence existait déjà, mais est désormais appliquée de façon plus stricte.
Les interactions aux postes frontaliers, les vérifications de documents, les inspections routières et les contrôles de poids exigent tous une certaine maîtrise de l’anglais. En cas d’incompréhension, le camionneur peut être retenu ou même interdit de passage.