Alors que le marché de l’emploi demeure fragile, les étudiants font face en 2025 à des difficultés accrues pour décrocher un travail d’été. Selon Annie Boilard, présidente du réseau Annie RH, le taux de chômage chez les jeunes de 14 à 25 ans atteint désormais 20% à l’échelle canadienne, soit le double de l’année précédente.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation : ralentissement économique, baisse du nombre de postes vacants, concurrence avec les nouveaux arrivants pour les emplois de base, et l’automatisation croissante qui réduit les besoins de main-d’œuvre. De plus, les employeurs privilégient des candidats disponibles à long terme, ce qui désavantage les étudiants qui retournent aux études à l’automne.
Outre la perte de revenus, l’absence d’emploi est une occasion manquée de développer des compétences essentielles comme la ponctualité, la communication ou le travail d’équipe.