Rachel Hella Tod, mère d’une fillette âgée de trois ans disparue depuis dimanche dernier près de l’autoroute 401 en Montérégie, fait face à des accusations d’abandon d’enfant. Elle a comparu récemment au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. Une audience portant sur sa remise en liberté est prévue pour demain.
Cette affaire soulève de nombreuses questions quant au déroulement de l’enquête, notamment concernant l’absence immédiate d’activation d’une alerte Amber, dispositif d’alerte nationale utilisé en cas d’enlèvement d’enfants.
Écoutez l'entrevue avec François Doré, ancien lieutenant et conseiller aux enquêtes criminelles à la Sûreté du Québec, explique les complexités inhérentes à ce type d’investigation. Selon lui, plusieurs critères doivent être rigoureusement évalués avant de déclencher une alerte Amber, afin d’éviter toute utilisation prématurée ou abusive du système.
M. Doré souligne également les défis auxquels les enquêteurs sont confrontés dans ce genre d’affaires délicates, où la priorité est d’assurer la sécurité de l’enfant tout en menant une investigation minutieuse et impartiale.
L’enquête se poursuit donc dans un climat de grande prudence, alors que la communauté attend des réponses et que les autorités redoublent d’efforts pour retrouver la fillette disparue.
Plus la personne est jeune, plus le temps presse, plus il y a une urgence dans la situation