Depuis plusieurs mois, les consommateurs canadiens subissent une pression croissante qui influence leurs décisions alimentaires et leurs dépenses. Ces choix résultent d’un mélange complexe entre logique, émotions et contexte personnel. Parmi les facteurs déterminants figurent le prix, le budget familial, les promotions, ainsi que les habitudes de planification des repas.
Selon Luc Dumont, vice président senior Stratégie et consommation chez Léger, comprendre ces comportements est essentiel pour les détaillants en alimentation, car cela influence l’organisation des magasins et l’offre proposée aux consommateurs.
Par ailleurs, le rôle des émotions, telles que le stress ou le plaisir, demeure central, notamment chez les jeunes, souvent inspirés par les influenceurs sur les réseaux sociaux. Ces derniers jouent un rôle croissant dans les décisions d’achat, que ce soit pour une recette, un produit ou une sortie au restaurant.
Malgré les hausses de prix, une majorité de Canadiens planifient leurs achats pour mieux gérer leur budget. Les profils de consommateurs sont variés, allant de ceux qui mangent régulièrement les mêmes plats aux plus impulsifs attirés par la nouveauté.
En moyenne, les dépenses alimentaires hebdomadaires atteignent 179 dollars, avec des variations selon la taille du ménage et les préférences.