À l’approche de la haute saison touristique, un autre conflit de travail risque de perturber les activités de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ). Dans un entretien accordé à Frédéric Bisson, Nicolas Leduc Lafantaisie, président régional du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), a confirmé qu’une grève est prévue du 20 au 24 juin.
Ce débrayage concernera plusieurs sites névralgiques, dont le centre touristique du Lac Simon, le parc national de Plaisance, ainsi que l’Aquarium du Québec.
Les employés syndiqués dénoncent des salaires jugés inadéquats, avec une moyenne horaire autour de 17 dollars, bien en deçà de ce qui est offert dans d'autres secteurs de la fonction publique québécoise. Selon le SCFP, les conditions de travail stagnent depuis des années, alors même que les coûts de la vie augmentent et que d’autres corps de métier publics ont récemment obtenu des revalorisations salariales substantielles.
La direction de la SEPAQ, pour sa part, maintient une position ferme dans les négociations, refusant pour l’instant de faire des concessions majeures. Cette attitude alimente un climat de frustration chez les employés, qui se disent à la fois sous-payés et insuffisamment reconnus pour leur contribution essentielle à l’offre touristique et récréative de la province.
Si aucun compromis n’est trouvé d’ici le 20 juin, cette grève pourrait perturber significativement l’accès à plusieurs destinations prisées durant la Fête nationale et les congés scolaires, période charnière pour les revenus de la SEPAQ.
Ce n’est pas normal que des gens responsables de la sécurité et de l’expérience des visiteurs dans nos parcs nationaux soient rémunérés au salaire minimum ou à peine au-dessus