Le gouvernement du Québec travaille sur un règlement pour permettre aux patients d'accéder à des soins privés, financés par l'État, lorsque les délais d'attente deviennent déraisonnables.
C'est ce qu'a rapporté Radio-Canada ce matin.
Cette mesure concerne tant les consultations spécialisées que les chirurgies, en réponse à la surcharge des listes d'attente exacerbée par la pandémie.
Cette décision est dénoncée par le Syndicat des travailleurs de la santé et des services sociaux de l'Outaouais.
Écoutez le président du syndicat, Alain Smolynecky, qui explique pourquoi au micro de Frédéric Bisson.
Le problème c'est que, au Québec, on a 874 médecins qui pratiquent au privé. Si on n'est pas capable de donner des soins dans notre réseau, c'est parce qu'il n'y a pas de volonté politique pour obliger nos médecins à travailler dans le réseau public. C'est pour ça que ça ne bouge pas. Nos salles d'opération sont vides. Pas parce qu'on manque d'infirmières, de préposés, de personnes en hygiène-salubrité, comme le dit le ministre [de la Santé, Christian Dubé]. Le problème, c'est qu'on manque de médecins.