Deux gardiens de prison ont été agressés à l’hôpital de Maniwaki alors qu’ils assuraient la surveillance d’une personne incarcérée dans un secteur non sécurisé.
L’attaque a nécessité l’intervention de la police et l’usage de poivre de Cayenne pour maîtriser la situation, mettant en lumière les risques grandissants pour le personnel correctionnel.
Écoutez l'entrevue du président des agents de la paix en services correctionnels du Québec, Mathieu Lavoie sur la sécurité des gardiens et les défis actuels avec l'animateur Michel Langevin.
«La personne était dans un lieu non sécuritaire et notre équipe n’avait pas les ressources nécessaires. Il faut que le gouvernement comprenne que couper dans les services correctionnels met nos agents en danger.»
Selon lui, les coupures budgétaires et le manque de personnel accentuent la violence envers les employés et menacent la sécurité des établissements.
Les gardiens impliqués ont été blessés, mais leur état n’inspire pas de crainte pour leur vie.
L’événement relance le débat sur la sécurité dans les hôpitaux et la nécessité de revoir les protocoles pour le personnel correctionnel.