L'avocate et médecin-résidente en psychiatrie à Sherbrooke, Faika Gafsi, a envoyé une demande à la gouverneure générale du Canada pour désavouer la loi 2 adoptée récemment au Québec, jugeant qu’elle crée des inégalités dans l’accès aux soins.
La loi prévoit notamment des cibles de performance collective dans les établissements de santé, limitant le temps que les médecins peuvent consacrer à chaque patient.
Écoutez l'entrevue de l'avocate et médecin-résidente en psychiatrie à Sherbrooke, Faika Gafsi, sur la loi 2 avec l'animateur Michel Langevin.
«La loi 2 met en péril la qualité des soins et brime les droits fondamentaux des patients. Nous ne pouvons pas attendre que la situation empire avant d’agir.»
La démarche, exceptionnelle puisqu’un tel désaveu n’a pas été utilisé depuis 1943, vise à stopper rapidement l’exode médical provoqué par la loi.
Une pétition en ligne qui soutient cette initiative a déjà recueilli plus de 19 000 signatures.
Le gouvernement fédéral pourrait maintenant décider d’intervenir avant l’entrée en vigueur de la loi.