Alors que Mark Carney semble se positionner pour un rôle politique majeur, son niveau de français fait déjà débat.
Des chiffres avancent qu’il ne s’exprime en français que dans 17 % de ses discours, une donnée qui dérange plusieurs observateurs.
Certains y voient un manque de respect envers la dualité linguistique du pays, alors que d'autres défendent ses efforts d’apprentissage.
Le débat relance une vieille question: jusqu’à quel point le bilinguisme devrait-il être exigé chez nos leaders politiques ?
Écoutez le commentaire sociétal de Me Frédéric Bérard, avocat en droit constitutionnel avec l'animateur Michel Langevin.
«La langue, ça fait partie des compétences d’un politicien, au même titre que l’économie ou la diplomatie. Mais si on passe notre temps à rire de leur accent, on ne les encouragera jamais à apprendre notre langue.»