Les usagers de la Société de transport de l’Outaouais (STO) pourraient faire face à une grève générale illimitée dès lundi prochain. Les 52 gestionnaires de premier niveau — contremaîtres, formateurs, inspecteurs, régulateurs et répartiteurs — sont sans contrat de travail depuis près de trois ans. Malgré un vote unanime pour la grève, les négociations stagnent.
Le syndicat dénonce un manque de parité salariale avec d’autres sociétés de transport, notamment OC Transpo et celles de Montréal et Québec, où les écarts atteindraient jusqu’à 25 %. Il demande aussi le maintien des protections d’emploi existantes.
En cas de grève, la STO envisagerait de suspendre le service d’autobus, une décision qui pourrait être contestée devant les tribunaux. Pendant ce temps, les 585 chauffeurs comptent se présenter au travail normalement.