Le ministre de l'Environnement, Bernard Drainville, a annoncé une réforme visant à réduire de moitié (de 18 à 9 mois) les délais pour les évaluations environnementales des grands projets (éolien, transport, etc.).
Cette mesure, qui devrait entrer en vigueur au début de 2026, est présentée comme faisant partie de l'«électrochoc pour l'économie» de François Legault.
Le ministre assure que la réduction sera atteinte en coupant la lourdeur bureaucratique et les nombreux allers-retours avec les promoteurs, sans baisser les standards environnementaux ni ajouter d'effectifs. La procédure passera d'un modèle « zigzag » à un modèle en « entonnoir », selon le ministre Drainville.
«Accélérer ne veut pas dire baisser nos standards, nos exigences environnementales. Moins de lourdeur bureaucratique ne signifie pas moins de rigueur environnementale.»
Le processus d’évaluations, qui n'a pas été modifié depuis 1972, sera modernisé, notamment en éliminant la nécessité de déposer des copies papier des études d'impact (qui comptent parfois des milliers de pages), au profit d'une approche entièrement numérique.
Le ministre a précisé que les promoteurs devront également faire leur part en arrivant mieux préparés et en déposant des dossiers complets.
Écoutez notre journaliste Philip Rodrigue-Comeau sur la réforme des évaluations environnementales.