Le dernier dossier d'enquête de La Presse fait beaucoup jaser : des presbytères à travers le Québec continuent de bénéficier d’exemptions fiscales, même lorsque les ministres du culte sont décédés ou que les bâtiments ne servent plus à la pratique religieuse.
Écoutez l'entrevue de l'auteur et spécialiste en actualité religieuse, Alain Pronkin sur le laxisme administratif avec l'animateur Michel Langevin.
«Quand l’État ferme les yeux, ce ne sont pas seulement des taxes qui disparaissent, c’est la confiance du public. On ne peut pas demander aux citoyens de payer leur part pendant que certains profitent de privilèges injustifiés.»
Ce constat soulève des questions sur la séparation entre Église et État et sur l'équité fiscale pour tous les citoyens.
Certains cas impliquent même des religieux condamnés pour agressions, qui continuent à bénéficier de ces exemptions.
Selon les experts, un « ménage » dans les règles fiscales des presbytères semble nécessaire pour éviter les abus.