Annie Boilard, présidente du Réseau Annie RH, analyse la réflexion du gouvernement Legault qui souhaite ramener les employés de l’État en présentiel trois jours par semaine.
Elle explique que ce ratio est déjà la norme dans plusieurs entreprises privées, mais que le changement risque d’être mal accueilli par les salariés, comme l’ont montré les expériences fédérales.
Selon elle, le télétravail à temps plein fragilise le sentiment d’appartenance et peut entraîner isolement et perte de repères.
Pour l’avenir, Annie Boilard prédit un modèle plus flexible et personnalisé, où le télétravail variera selon les projets, les tâches et les besoins individuels, plutôt qu’une règle uniforme pour tous.