Chaque année, le Canada honore ses vétérans, et le 11 novembre rappelle le sacrifice de ceux qui ont combattu pour notre liberté.
Le professeur spécialisé en histoire militaire à l'université d'Ottawa, Denis Renaud explique que cet héritage va bien au-delà d’une seule journée et qu’il concerne la liberté quotidienne que nous tenons parfois pour acquise, arrachée dans la douleur des conflits.
Écoutez l'entrevue du professeur spécialisé en histoire militaire à l'Université d'Ottawa, Denis Renaud sur le jour du Souvenir avec l'animateur Karl Bélanger.
«L’héritage des vétérans n’est pas seulement une journée par année. C’est 365 jours par année, et cette liberté qu’on prend pour acquise a été arrachée dans le sang et les larmes.»
Moins de 3 700 vétérans de la Seconde Guerre mondiale sont encore vivants, et le symbole du coquelicot perd de sa visibilité.
Pour Renaud, l’éducation et la transmission aux jeunes générations restent cruciales : écoles, associations et initiatives numériques doivent maintenir le lien avec l’histoire.
Alors que le gouvernement fédéral augmente la taille des réserves militaires, le devoir de mémoire rejoint celui de la préparation face aux conflits mondiaux.
Le souvenir n’est plus seulement un hommage, il devient une responsabilité collective.