Le budget fédéral prévoit la suppression de 40 000 postes dans la fonction publique d’ici cinq ans, un chiffre qui pourrait ne représenter que la "pointe de l’iceberg", selon Marc Ranger, spécialiste en relations de travail.
Il met en garde contre les départs volontaires et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour remplacer les employés :
Écoutez le commentaire de l'ancien président québécois du SCFP, Marc Ranger, sur les coupures dans la fonction publique avec l'animateur Michel Langevin.
«L’intelligence artificielle ne paie pas d’impôts et ne remplace pas l’expérience humaine. Couper des emplois, c’est couper des services et des recettes pour les Canadiens.»
Selon lui, certaines agences comme l’Agence du revenu pourraient voir leur efficacité compromise, avec un impact direct sur les économies réalisées par les Canadiens.
Ranger souligne également que la croissance des dépenses prévue est inférieure à l’inflation salariale, ce qui pourrait créer un décalage financier majeur pour les services publics.
Les syndicats s’apprêtent à négocier, tandis que la situation reste fragile pour les fonctionnaires et les citoyens.