Dans La Planète Actualité, l’animateur Michel Langevin s’est attardé à l’organisme MOBI-O, qu’il accuse de manquer de transparence sur son financement et son rôle dans les débats municipaux à Gatineau.
Selon lui, l’organisme, soutenu financièrement par la Ville et la STO, prend beaucoup position dans les débats qui touchent la ville et devrait rendre des comptes plus clairs au public.
«Je me posais la question: ils ont-tu un levier, ils ont-tu un droit de se prononcer éditorialement et de faire la promotion de certaines idées?»
Écoutez La Planète Actualité avec Michel Langevin.
Soulignant l’importance de savoir d’où vient l’argent et à quoi il sert. Il affirme d’ailleurs vouloir obtenir les chiffres précis du financement.
Il a ajouté qu’il attendait toujours d’obtenir les chiffres et qu’une demande officielle serait transmise à la STO pour obtenir les données de financement.
Cette sortie survient en pleine campagne électorale municipale, alors que plusieurs observateurs accusent certaines radios locales de parti pris. Michel Langevin se défend de toute partialité et revendique son droit à l’opinion.
«J’ai toujours affiché mes couleurs depuis longtemps. J’ai rien contre MOBI-O, mais je trouve ça un peu inutile, pour être honnête avec vous.»
Entre enquête citoyenne et éditorial engagé, l’animateur promet de poursuivre son suivi du dossier, convaincu que la transparence demeure un enjeu central pour la confiance du public envers les institutions locales.
Autres sujets abordés:
- La STO et ses gestionnaires ont conclu une entente de quatre ans après une grève de 24 heures.
- La campagne municipale bat son plein à Gatineau, marquée par des débats sur la neutralité des médias locaux.
- Une candidate indépendante prévoit déposer une plainte officielle au Directeur général des élections.
- Des résidents de Cantley signalent un manque d’eau dans leurs puits, mais la municipalité juge la situation sous contrôle.
- Le taux de participation au vote par anticipation à Cantley atteint un record de 15,6 %.
- Des médecins manifesteront dimanche à l’hôpital de Gatineau pour dénoncer les impacts de la nouvelle loi sur leurs conditions de travail.