Aors que les journées raccourcissent et que la grisaille s’installe, plusieurs Canadiens ressentent un net ralentissement de leur énergie et de leur humeur.
Ce phénomène, bien connu des professionnels de la santé, porte un nom: le trouble affectif saisonnier (TAS).
Ce trouble, souvent confondu avec une simple baisse de moral automnale, peut avoir des effets importants sur la vie quotidienne.
Il toucherait entre 5 et 10 % de la population, principalement à l’automne, période où l’exposition à la lumière naturelle diminue considérablement.
«Le cerveau a besoin de lumière pour savoir quand se réveiller. Même un ciel nuageux à l’extérieur fournit jusqu’à 10 000 lux, alors qu’à l’intérieur, on atteint à peine 500 lux.»
Écoutez l’entrevue du docteur Tarik Eldjama, qui discute du trouble affectif saisonnier avec Michel Langevin.
Les symptômes sont similaires à ceux d’une dépression: baisse de motivation, fatigue persistante, troubles du sommeil, et même envies accrues de glucides.
Plus on vit au nord, plus les effets du TAS sont marqués, en raison du manque de lumière naturelle.
Pour atténuer les effets de ce trouble, des solutions existent: s’exposer tôt à la lumière du jour, pratiquer une activité physique régulière, consulter en thérapie, ou encore avoir recours à la luminothérapie.
«C’est parfois aussi simple que de ne pas porter ses lunettes de soleil le matin. L’essentiel, c’est que le cerveau comprenne qu’il fait jour.»