Le milieu de la science traverse une crise majeure marquée par l'émergence d'une véritable industrie de la fraude.
Profitant du principe «publier ou périr», des réseaux organisés produisent de fausses études grâce à l'intelligence artificielle générative pour les publier dans des «revues prédatrices» moyennant finance.
Ce phénomène touche particulièrement les domaines de la santé, comme l’oncologie ou la recherche sur l'Alzheimer, où de faux résultats peuvent circuler durant des années avant d'être rétractés.
Cette contamination de l'écosystème scientifique menace non seulement la recherche médicale, mais sert également des intérêts financiers et idéologiques préoccupants.
Écoutez Joël Leblanc, journaliste scientifique, expliquer le tout, mardi, au Québec maintenant avec Jean-Sébastien Hammal.
«Il y a un modèle d'affaires qui s'est installé depuis une quinzaine d'années, où ça devient rentable pour certaines personnes de publier de la fausse science et de la faire circuler à travers la vraie.»