Aller au contenu
L'Université McGill élimine 25 équipe sportives

«Pour l'Université McGill, ce sera des jours meilleurs pour les années à venir»

«Pour l'Université McGill, ce sera des jours meilleurs pour les années à venir»
Esprit sportif / Cogeco Média

L'Université McGill a supprimé 25 de ses équipes sportives. On a appris la nouvelle lundi soir. Notre prochain invité a procédé à une décision similaire il y a 10 ans à l'Université du Québec à Chicoutimi. Il a supprimé 6 équipes sur 9 à l'époque.


Écoutez Philippe Gagnon, ex-athlète olympique, gestionnaire dans le monde du sport et chroniqueur, en compagnie de Meeker Guerrier et Philippe Cantin.


Philippe Gagnon note que le sport universitaire québécois souffre d’un manque de culture et d’infrastructures comparé au modèle américain, entraînant une décroissance mais aussi une réorientation.

«Au Québec, on est à cheval sur deux systèmes sportifs, c'est-à-dire, un petit peu le système sportif américain avec les écoles qui font du sport. On pense au football, au basketball, mais aussi le système sportif français qui est fédéré. Pensons au rugby, au soccer. Et l'élément qui est différent, c'est que ce n'est pas culturel dans nos universités québécoises, comparativement aux universités anglophones et du Canada anglais, d'avoir des équipes sportives et que l'étudiant, l'étudiant standard, paye pour que ses équipes sportives aient du succès», dit-il.

Cela dit, il voit d'un bon oeil la réorientation à venir.

«C'est une décroissance, mais moi j'utiliserais une réorientation. Oui, c'est une décroissance quand on est gestionnaire dans le monde du sport, parce qu'on veut c'est offrir des services, on veut avoir des équipes. C'est aussi une décroissance quand on le voit du côté de l'étudiant-athlète, parce que les étudiants-athlètes choisissent leur université, oui, en fonction de leurs universités, mais souvent, aussi, en fonction du programme sportif. Donc, c'est une grande déception.»

«Par contre, je pense que pour l'Université McGill, ce sera des jours meilleurs pour les années à venir. Ils vont traîner inmanquablement un quatre ou cinq ans de cette aura-là, d'équipes qui ont été réduites, mais, par la suite, les équipes de hockey, de football, de hockey féminin, masculin, de volleyball devraient être plus performantes parce qu'on va se concentrer pour avoir des meilleurs budgets, avoir des meilleures périodes d'entraînement, mieux rayonner et mieux recruter.»

Philippe Gagnon

Vous aimerez aussi

Parce que vous voulez tout savoir!

Ne manquez rien de l’actualité, des chroniques ou moments forts de vos animateurs et émissions préférés.

En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Dernièrement dans Le Québec maintenant

On discute des spéciaux de la semaine
«17 572 $ par an pour nourrir une famille type» -Michèle Boisvert
Qu'est-ce que Ottawa doit faire et ne doit pas faire?
«Paul St-Pierre Plamondon a scoré dans son but»
«Les plaques tectoniques commencent à bouger» -Éric Duhaime
«Ça fait 35 ans que je porte cette histoire» -Marina Orsini
Itinérance: Montréal est capable de «faire disparaître les contraintes»
Le Nadia: un nouveau resto-bar sportif dédié aux sports féminins
L'alimentation coûtera 1000$ de plus pour les familles en 2026
Top 10 de vos chansons de Noël préférées
Un revers, l'occasion de se ressaisir et l'hommage à Markov
C'est le bonheur dans les stations de ski