Atteinte d’un cancer du sein de stade 4 depuis quinze ans, Doris Berthiaume mène un combat quotidien pour sa santé.
Ses traitements exigent prises de sang, suivis en oncologie et injections essentielles pour contrôler la douleur osseuse. Or, avec la réforme en santé et le départ de plusieurs médecins en Outaouais, elle s'inquiète pour la suite des choses.
De plus. elle vient d’apprendre que le CLSC ne pourra plus lui administrer ses injections. Elle devrait maintenant les faire elle-même, les confier à son mari épuisé ou payer au privé. Pour elle, c’est la goutte de trop.
En entrevue avec l'animateur Frédéric Bisson, Doris témoigne de la pression constante, de la dégradation des services et de l’anxiété que provoque l’incertitude entourant la loi 2. Elle craint même devoir se tourner vers l’Ontario, malgré son attachement aux soins reçus au Québec.