Les signalements reçus par la DPJ ont augmenté de 4% en Outaouais au cours de la dernière année, en plein contexte de pénurie de personnel.
Plus de 6700 signalements ont été traités parmi les différents centres de la DPJ de la région, mais seulement 34% des cas ont été retenus pour une évaluation approfondie.
Pendant ce temps, en Outaouais, 30 postes d'intervenants pour le service évaluation sont toujours vacants, soit près de la moitié du nombre de postes disponibles.
Cependant, la baisse du taux de rétention n'aurait pas de lien avec ce manque de main-d'œuvre, selon la directrice régionale de la DPJ, Collette Nadeau…
«C'est sûr que le taux de rétention est à la baisse. C'est parce que, quand on fait l'analyse de la situation de l'enfant, le besoin de protection n'y est pas. C'est rassurant, oui et non. Par contre, ça démontre qu'il y a quand même énormément d'enfants pour lesquels il y a un besoin de services, puisque les gens signalent parce qu'ils sont inquiets».
Élément troublant de la DPJ, le nombre de jeunes qui ont reçu des services en lien avec des crimes qu'ils ont commis augmente de plus de 7% cette année dans la province.