Bien qu'une majorité de chantiers de construction résidentielle soit à l'arrêt en raison de la grève des travailleurs, certains d'entre eux restent en activité.
Des représentants syndicaux se sont rendus manifester pour sensibiliser les employés qui décident de quand même travailler sur certains chantiers, afin de les faire changer d'idée et de les inviter à quitter le chantier.
Ç’a été le cas sur un chantier de la rue Nicolet, à Hull, où des employés avaient décidé de travailler, malgré le mot d'ordre de grève.
Selon Alexandre Ricard, porte-parole de l’Alliance syndicale de la construction, plusieurs continuent de travailler dû à une incompréhension.
Il affirme qu'il y a déjà eu une altercation physique entre employeur et grévistes.
De plus, Alexandre Ricard déplore que certains travailleurs soient victimes de comportements agressifs de leurs employeurs.
«Quand vous avez votre boss ou votre entrepreneur qui agit avec une grande agressivité auprès de vos collègues [...] ça envoie un message qu'il n'a pratiquement pas le choix d'être sur le chantier s'ils veulent, garde leur emploi».
L'APCHQ a refusé d'accord des entrevues sur le sujet, mais a fourni une réponse par courriel:
«L’APCHQ réitère qu’elle poursuit activement les négociations avec l’Alliance syndicale afin de trouver une entente. Toutefois, l'Association rappelle qu’aucune forme d’intimidation ne sera tolérée sur les chantiers ouverts. En période de grève, il est possible de continuer de travailler. Nous invitons les entrepreneurs à rester vigilants et à contacter sans délai leur service de police local, qui verra à faire respecter l’ordre public et le droit au travail».
Des membres de l'Alliance syndicale visiteront aujourd'hui d'autres chantiers qui sont restés ouverts.
Source: Cogeco Média