La Ville de Gatineau tient à se faire rassurante concernant la qualité de l'eau sur son territoire.
Ce ne sont pas des coliformes fécaux qui ont été détectés dans l'eau de deux casernes de pompiers, mais plutôt des coliformes totaux.
Ces derniers constituent un groupe de bactéries présent dans l'environnement qui mène à une dégradation de la qualité bactérienne de l'eau.
Ces coliformes ne présentent toutefois aucun risque pour la santé publique, contrairement aux coliformes fécaux.
Je veux rassurer la population. L'eau de Gatineau est non seulement potable, mais elle est d'excellente qualité. On fait des centaines d'échantillon chaque semaine.
Dans ce cas-ci, on parle de coliformes totaux, il n'y a aucun enjeu, aucune maladie, aucun avis d'ébullition. On trouve des coliformes totaux partout dans la nature. C'est strictement ça qu'on a retrouvé dans l'eau de la Ville. Dans ce cas-ci, il n'y a aucun avis qui n'est nécessaire et il n'y aucun danger pour la santé.
La Ville de Gatineau explique qu'elle a tout de même émis un avis de ne pas consommer l'eau dans les deux casernes concernées puisque les niveaux de coliformes totaux étaient trop élevés.
Des réponses attendues
Même s'il est rassuré de savoir que l'eau contaminé dans des casernes de Gatineau ne représente aucun enjeu pour la santé, le président du Syndicat des pompiers de Gatineau s'attend quand même à des réponses de la ville.
Stéphane Noël affirme que la laboratoire qui a effectué les tests lui a confirmé que le nombre de coliformes totaux étaient malgré tout trop élevé dans deux casernes du territoire.
Étant donné qu'il y a du chlore dans l'eau, on m'a dit qu'on n'est pas supposé retrouver des coliformes dans l'eau. Ça peut être soit la robinetterie qui est contaminée ou, comme on le suspectait depuis trois ans, un problème de croisement entre l'eau froide et l'eau chaude.
Ce que je trouve un peu bizarre, c'est qu'il y a un double discours. On dit qu'il n'y a pas de danger, mais on doit continuer de boire de l'eau en bouteille. S'il y a encore un problème, il va falloir qu'ils investiguent encore.
Stéphane Noël doit rencontrer les travaux publics la semaine prochaine pour savoir si des correctifs seront apportés.