Alors que les plaintes des usagers se multiplient, la Société de transport de l'Outaouais affirme que le principal enjeu est le manque de main-d'œuvre.
C'est ce qu'a indiqué le président de la STO, Jocelyn Blondin, sur nos ondes ce matin.
Selon lui, le fait qu'il manque présentement une trentaine de chauffeurs d'autobus explique en grande partie les problèmes des dernières semaines.
Par contre, 11 employés sont présentement en formation et 11 autres devraient arriver bientôt.
Soulignons que les chauffeurs d'autobus sont sans contrat de travail depuis près de quatre ans.
Les négociations avec la STO stagnent et un conciliateur va maintenant s'impliquer.
Dans le 4 ans, il y a eu la covid, le syndicat, il y a eu aussi 2 changements d'exécutifs à l'intérieur de ça. Ça fais en sorte que défois on s'assoie à la table et on attend ou on retarde parce qu'il y a eu des changements qui sont faits, on revient plus tard... Le blâme est pas plus sur un côté que sur l'autre.