Les postes de présidents, commissaires et membres des différents comités ont été officiellement pourvus, mardi soir.
Parmi les autres nominations notables, l’élu d’Action Gatineau Sonia Ben-Arfa succède à Steve Moran à titre de commissaire à l’itinérance.
Edmond Leclerc devient officiellement président du conseil d'administration de la STO.
Et le conseiller d'Aylmer, Vincent Roy, devient président du conseil municipal.
Du côté de l’opposition, les quatre élus du parti Gatineau Ensemble ont tous obtenu un rôle de présidence au sein d’un comité.
La présidence du comité consultatif agricole revient à Timmy Jutras, la commission Jeunesse à Chloé Bourgeois, le comité de vérification à Luc Chénier et le comité de toponymie à Julie Bélisle.
«On a misé sur les forces et intérêts de tout le monde et on a travaillé sur une proposition qui est équilibrée, avec des gens de l'est, de l'ouest, des hommes et des femmes avec différentes affiliations politiques. C'est très positif de ce côté-là et je vois ça comme un très bon départ pour le conseil municipal».
«C'est un équilibre qui était difficile à accomplir. C'est sûr qu'on n’a pas les comités les plus importants, entre guillemets, mais la mairesse a quand même pris le soin de nous donner les présidences de certains comités. Après ça, ce sera à nous de démontré notre légitimité au sein de ces comités, et si on voit quel les comités ne respectent pas les volontés des gens de l'est, certainement qu'on fera entendre nos voix autour du conseil».
«Pour moi, c'est la question d'équité et de bienveillance. Ça veut dire être capable d'être neutre par rapport aux délibérations. S'il y a des souhaits des différentes formations politiques ou des indépendants, comment on peut les faire participer au débat ? Je me vois vraiment comme un facilitateur de leur contribution autour de la table».
Par ailleurs, une résolution pour dénoncer l’état critique du réseau de santé en Outaouais a été adoptée à l’unanimité par le conseil municipal, mardi soir.
La résolution, proposée par la mairesse, Maude Marquis-Bissonnette, fait suite à la vague de départ de médecins de l'Outaouais depuis l’adoption de la loi 2.
Le conseil municipal réclame donc une intervention du gouvernement de la CAQ pour freiner ces départs successifs, notamment en raison de la réalité transfrontalière de la région.
«Le grand risque c'est de fragiliser le réseau de la santé, qui est déjà fragile. Il pourrait y avoir des effets catastrophiques à long terme sur notre réseau de la santé si on n’est pas capable de s'entendre, donc je crois que ce désaccord est dangereux pour l'avenir du réseau de la santé. Le conseil municipal, à l'unanimité, appel à trouver un accord qui prend en compte la réalité régionale».
«Chaque jour que le gouvernement du Québec se désinvestit du réseau de la santé et des services sociaux, c'est un jour de plus que la ville doit ramasser les peaux cassées. À force de ne pas traiter les causes, on se ramasse à juste traiter les conséquences [...] C'est bien beau que la ville fasse preuve de leadership et décide d'investir, mais le réel problème c'est que Québec se désinvestit. Il faut le dire, haut et fort, et ce soir, le conseil envoie un message haut et fort autant aux élus locaux qu'au gouvernement du Québec».