Arthur Galarneau, souffrant de schizophrénie à l'âge de 22 ans, est accusé d’avoir poignardé à mort ses parents et sa grand-mère à plus de 200 coups de couteau.
La journaliste Any Guillemette, présente au procès, metionne que les psychiatres de la défense et de la poursuite ce sont tout deux accordés sur un verdict de non-responsabilité criminelle.
Le Dr Mathieu Dufour de l'Institut Philippe-Pinel explique que ce type de verdict concerne moins de 1% des cas au Canada, mais semble augmenter dernièrement.
Écoutez la journaliste chez Cogeco Nouvelles, Any Guillemette et Dr Mathieu Dufour, psychiatre légiste et chef du département de psychiatrie à l’Institut Philippe-Pinel, commenter le dossier, mercredi, à l'émission Le Québec maintenant.
«Même l'accusé a eu besoin d'un verre d'eau. Pas parce qu'il nie ce qui s'est passé, mais parce que ces souvenirs sont un peu difficiles.»
«Quand la schizophrénie nous empêche de comprendre le caractère mauvais de nos actes, donc moralement, on fait des choses qui ne sont pas bien, mais on se rend pas compte que c'est moralement pas correct. C'est là que le juge peut trouver quelqu'un non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux.»