L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a surpris le milieu de la santé en endossant les médicaments pour la perte de poids, tel que l'Ozempic, dans une communication officielle envoyée aux professionnelles de la santé à travers le monde, lundi.
Dans sa publication, l'OMS affirme que 2 milliards de personnes souffriront d'obésité d'ici 2030.
Utilisé à la base pour traiter le diabète, l'Ozempic est devenu l'image du mouvement de l'utilisation de ce type de médicaments pour faciliter la perte de poids.
Quelles seront les conséquences de cette prise de position sur le milieu pharmaceutique?
Écoutez le Dr Jean-Pierre Després, directeur du Centre de recherche en santé durable VITAM, discuter des médicaments contre l'obésité, lundi, au micro de Nathalie Normandeau et de Luc Ferrandez.
«C'est effectivement une percée scientifique et médicale majeure. Ensuite, est-ce que ça veut dire que c'est la solution à l'épidémie d'obésité dans le monde? Non. C'est plutôt de savoir le fond de la question: à qui va-t-on donner ce type de médicament, qui coûte très cher, en passant. Là où j'ai un problème avec le document, c'est qu'il faut vraiment revenir à ce qu'est réellement l'obésité. Cela fait 35 ans que je dis que l'obésité, c'est pas ce que vous pensez, c'est lorsque vous êtes gras par en-dedans.»