La mode des aliments enrichis en protéines prend d’assaut les tablettes à l'épicerie : des pâtes, des laits, des céréales et même des bonbons s'affichent maintenant comme «protéinés».
Le mot «protéine» est devenu un puissant argument marketing, souvent utilisé pour vendre des produits transformés, parfois très sucrés. Pourtant, la majorité des gens comblent déjà leurs besoins en protéines grâce à une alimentation variée.
Écoutez Isabelle Huot, docteure en nutrition, analyse la popularité croissante des aliments enrichis en protéine, à l'émission de Marie-Ève Tremblay.
«Au-delà de 25 à 30 grammes de protéine, il n'y a plus de système métabolique. Prendre trop de protéine ça ne sert à rien. Chez les gens prédisposés, ça peut être une charge rénale. Il y a des liens avec des maladies cardiovasculaires.»