La population québécoise pourrait atteindre un sommet de 9,2 millions d’habitants d’ici 2051… avant de se stabiliser, voire reculer légèrement à court terme.
Il s'agit des plus récentes projections de l’Institut de la statistique du Québec.
Ce ralentissement est dû à la baisse anticipée du nombre de résidents non permanents, ainsi qu’à un recul de la fécondité. L’indice des naissances a été abaissé à 1,4 enfant par femme.
Malgré tout, l’Outaouais fait figure d’exception : ses perspectives de croissance restent stables, sans déclin anticipé, notamment grâce à l’attrait interprovincial et à l’immigration intérieure, comme l'explique le démographe Frédéric Fleury-Payeur, qui était en entrevue avec Karl Bélanger.
«Pour le solde migratoire, l'Outaouais fait quand même des gains au cours des dernières années, particulièrement en interprovincial, cette croissance à la hausse n'arrête pas. Donc, ça fait en sorte que l'Outaouais, par rapport au reste du Québec, est moins revisé à la baisse. Les tendances sont plutôt stables du côté de l'Outaouais».
Un autre constat : celui du vieillissement de la population qui s’accélère, avec une hausse marquée des 65 ans et plus d’ici 2031.
Le cap des 10 millions d’habitants au Québec demeure possible, mais dépendra fortement des futures politiques d’immigration.