En entrevue avec l'animateur Marc Legault, Mario Aubé, Conseiller Municipal de Masson et candidat à la mairie pour le parti Équipe Mario Aubé fait le bilan de fin de session de conseil municipal.
Il critique également les décisions d'Action Gatineau de la dernière année, notamment en ce qui concerne la hausse des taxes.
Écoutez l'entrevue de Mario Aubé, Conseiller Municipal et candidat à la mairie pour le parti Équipe Mario Aubé avec l'animateur Marc Legault.
La gestion des finances de la Ville de Gatineau était au cœur des sujets abordés par Mario Aubé ce matin au 104.7 Ouaouais.
Mario Aubé continue de marteler que l'itinérance n'est pas la responsabilité de la Ville de Gatineau…
Hier, le conseiller de Masson-Angers et candidat à la mairie de Gatineau, a sonné l'alarme en disant que le budget de Gatineau s'est accru de plus de 80 millions $ en un an sous Maude Marquis-Bissonnette, soit une hausse de 10 %.
Il reconnaît qu'il est important de diversifier les sources de revenus, mais que les taxes sur le stationnement et l'immatriculation, par exemple, ne seraient pas nécessaires si la ville arrêtait de se créer des besoins.
Mario Aubé cite en exemple les investissements liés à l'itinérance sur le site Guertin.
«Il y a quatre ans, ces taxes-là n'existaient pas et Gatineau vivait pareil. Donc, on s'est créé des besoins, des dépenses supplémentaires et, aujourd'hui on se dit on n'a pas le choix, si on l'enlève, on manque d'argent. [...] Quand on met 25 millions sur cinq ans dans le secteur de Guertin en itinérance, c'est très sensible sur ce sujet-là, parce que ce sont des humains [...] Mais ce n'est pas à nous de payer, c'est à Québec de prendre ses responsabilités. Notre job, c'est de dire à Québec, la facture, ce n’est pas à nous autres. Quand tu vas au restaurant, c'est le fun, tu payes la tournée, mais tu ne peux pas payer la tournée tout le temps à tout le monde. C'est un peu comme ça qu'il faut voir le budget de la ville. Alors, cessons de dépenser à gauche et à droite, regardons ce qu'on fait. On n'aura plus besoin de taxer les automobilistes à la hauteur de 90 $».
Par ailleurs, Mario Aubé croit que la Ville de Gatineau doit apprendre à dire NON…
Il déplore que, depuis l'arrivée de la mairesse, Maude Marquis-Bissonnette, les membres du conseil disent OUI à tout et se dépêche à approuver des projets aux bénéfices de leurs plateformes électorales.
Mario Aubé croit que l'office de consultation, pour laquelle le conseil a récemment approuvé le début des démarches, est un bon exemple de dépense qui n'était pas nécessaire.
«C'est la Cadillac, la meilleure voiture que tu peux avoir, pour aller consulter les citoyens. Mais, est-ce qu'on peut vraiment se le permettre? On fait déjà des consultations, on en a neuf au moment où on se parle, si on regarde l'année 2025 sur le site de la ville [...] Il faut les consulter et les citoyens aiment être consultés. Il faut le faire. On le fait déjà très bien à la Ville de Gatineau. Par contre, je ne dis pas qu'un office de participation publique n'est pas bon, au contraire. Mais c'est minimum 1 M$ de plus par année pour deux ou trois consultations. Ça fait cher de la livre».