Une étude de l’Institut national de santé publique (INSPQ), publiée mardi, révèle une augmentation de 39 % des diagnostics de TDAH chez les moins de 25 ans de 2019 à 2022.
L’INSPQ affirme que la pandémie et les mesures sanitaires mises en place ont probablement accentué les facteurs de stress ainsi que les comportements d’hyperactivité, d’impulsivité et d’inattention — tous associés au TDAH — ce qui aurait contribué à la hausse des diagnostics chez les jeunes.
Écoutez à ce sujet Dre Annick Vincent, médecin-psychiatre spécialisée en TDAH et problématiques reliées, au micro d'Élisabeth Crête.
«Je pense que, si ce sont des gens qui vivaient avec le TDAH depuis toujours, peut-être qu’ils n’avaient pas été diagnostiqués auparavant parce qu’ils avaient des stratégies compensatoires, par exemple, qui étaient suffisantes et que la pandémie a ébranlé tout ce système. Ça, ça se pourrait très bien. L’autre possibilité, ce serait aussi des personnes ayant déjà reçu un diagnostic de TDAH par le passé et qui avaient cessé de suivre leur traitement.»