Écoutez l'entrevue de Véronique Laflamme, Porte-Parole du Front d'action populaire en réaménagement urbain avec l'animateur Marc Legault.
À la veille du 1ᵉʳ juillet, journée traditionnelle des déménagements au Québec, la crise du logement frappe toujours durement, notamment en Outaouais.
Selon la porte-parole du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme, plus de 2000 ménages sont actuellement accompagnés par des services d’aide à la recherche d’un logement au Québec, dont environ 85 dans la région de l'Outaouais.
Ce chiffre ne tient pas compte des locataires qui tentent de se loger sans avoir recours au Service d'aide à la recherche de logement.
L’Outaouais se distingue tristement avec les loyers moyens les plus élevés des régions métropolitaines québécoises.
«C'est la région métropolitaine au Québec où le loyer moyen est le plus élevé. Non, seulement c'est difficile de se trouver un logement actuellement avec la pénurie, mais les logements qui sont disponibles à la location sont très, très cher. Pour les gens qui travaillent à petits salaires, pour des jeunes, des aînés qui n'ont qu'un revenu de retraite, c'est extrêmement difficile d'avoir accès au logement quand on est forcé de déménager».
Mme Laflamme déplore que 90 % du parc locatif soit privé, alors que les loyers atteignent des niveaux record.
Elle plaide pour un investissement massif dans le logement social et communautaire, accompagné d’objectifs clairs et d’un registre des loyers pour freiner les abus.