Selon Alexandre Ricard, Porte-Parole de l'alliance syndicale de la construction, des travailleurs(euses) de la construction résidentielle auraient eu des menaces de leur employeurs de ne pas être ré-embauché(es) s'ils continuaient de faire la grève.
Malgré les grèves qui touchent les chantiers de construction résidentielle depuis la semaine dernière, certains chantiers sont tout de même partiellement en activité.
Des syndiqués membres de l'Alliance syndicale font d'ailleurs la tournée de ces chantiers pour tenter de les convaincre de quitter les chantiers par solidarité syndicale.
La tension est palpable aux abords des chantiers, si bien qu'un incident s'est produit vendredi dernier lorsqu'un manifestant aurait failli être heurté par une camionnette qui appartiendrait à un sous-traitant de l'entrepreneur général en charge du chantier.
«Ce que nous comprenons de l'histoire, selon les faits qui m'ont été rapportés, il aurait tenté de s'accrocher au miroir pour éviter de se faire happer par le véhicule et le véhicule aurait roulé sur son pied. Une chance qu'il avait des caps d'aciers. C'est quand même inquiétant. Quelqu'un qui fonce avec son véhicule vers qui que ce soit, un représentant syndical, un citoyen, un travailleur... ça n'a pas sa place».