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Vieux-Hull

Intoxication au GHB : Une présumée victime raconte

Intoxication au GHB : Une présumée victime raconte
GHB / Adobe Stock Images

Écoutez l'entrevue de Marie-Ève qui aurait été victime d'intoxication au GHB dans un bar samedi dernier au micro de Michel Langevin.


Une jeune femme aurait évité le pire dans une histoire alléguée de drogue du viol, à Gatineau.

Marie-Ève était à un festival, vendredi soir, lorsqu'elle et ses amies ont décidé de terminer leur soirée au 4 Jeudis, un bar situé dans le Vieux-Hull.

C'est après avoir pris quelques gorgées de sa consommation qu'elle se serait écroulée par terre. 

Marie-Ève a témoigné au micro de Michel Langevin à Que l'Outaouais Se Lève.

«J'ai pris une ou deux gorgées et mon comportement a vraiment changé après ça, selon les témoins. Ensuite, je suis tombée. J'étais très lourde, donc les gens ont eu de la difficulté à me relever [...] On a dû me sortir du bar avec deux grosses personnes, puisque je suis quand même costaude. Je ne me rappelle de littéralement rien».

Marie-Ève

Sept plaintes d'intoxication involontaire ont été déposées au SPVG en 2025.

Selon la police, une plainte doit être déposée pour que les policiers puissent ouvrir une enquête.

Cependant, après un tel événement, la victime peut se diriger directement à l'hôpital, qui, grâce à une entente ministérielle, possède une trousse de détection de la drogue du viol.

Trois conditions doivent être respectées pour que les tests soient effectués :

  1. L'intoxication doit avoir eu lieu dans les 48 dernières heures
  2. La victime d'une intoxication involontaire doit donner son consentement pour une analyse toxicologique et pour le partage d'informations avec le service de police
  3. La victime ne doit pas avoir subi une agression sexuelle ou même avoir des doutes à cet effet

La police explique que la nature de l'enquête et les trousses utilisées change s’il est question d'une agression sexuelle ou d'un doute. 

Le SPVG rappelle à la population d'être vigilante, surtout à l'approche de l'été et des bals de finissants.

«Nous demandons aux parents de parler avec leurs jeunes des conséquences d'administrer des substances délétères dans les consommations des autres, puisque ça peut mener à des accusations criminelles. Pour les gens qui font la fête, il faut s'assurer de surveiller son verre et de ne pas le laisser sans surveillance. Si c'est le cas, on le met de côté et on s'en prend un autre».

Patrick Kenney, agent relationniste au SPVG

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