Le projet de loi visant à réformer le milieu de la construction est accueilli positivement en Outaouais.
Le ministre du Travail, Jean Boulet, veut s'attaquer cet automne à rendre ce secteur moins rigide.
Faut dire que présentement, au Québec, on compte 25 quarts de métier alors qu'en Ontario, il n'y en a que 7.
Le nombre élevé des quarts de métier au Québec fait en sorte que les tâches sont trop catégorisées.
Nicolas Brisson, directeur général de l'APCHQ en Outaouais, voit donc d'un bon œil ce projet de loi, surtout pour une région frontalière comme l'Outaouais.
Faut que les gens comprennent que tout ça a des coûts. Ça retarde la construction des projets. Quand tu as une pénurie de main-d'oeuvre et que tu dois attendre que tel autre quart de métier passe avant que l'autre arrive, ça peut retarder des fois de plusieurs jours, sinon de semaines.
Ici, en Outaouais, on a des travailleurs qui habitent au Québec, qui travaillent en Ontario, mais qui n'ont même pas accès au Québec parce que leurs compétences ne sont pas reconnues ici.