Rien ne va plus à la STO...
Le syndicat Uni du transport, section 1557, qui représente 52 superviseurs de la STO, a refusé la proposition d'arbitrage indépendant du transporteur.
Résultat : aucun autobus ne sort du garage et des milliers d'usagers de la STO seront pris en otage dès lundi.
Olivier Lachance, du syndicat Uni du transport, affirme n'avoir rencontré la partie patronale qu'une seule fois depuis jeudi dernier, soit samedi soir, le moment où les dirigeants de la STO ont signifié leur intention de proposer un arbitrage.
Il explique que, selon lui, l'arbitrage n'était tout simplement pas la solution…
«L'arbitrage, c'est un processus qui est long. On n’aurait pas pu s'attendre et avoir un règlement d'arbitrage avant probablement le printemps, et ça fait trois ans qu'on n’a pas de contrat de travail [...] Donc, malheureusement, par leur manque de respect envers nous et envers les usagers, demain (lundi), il y aura de grosses conséquences pour toute la population de Gatineau. C'est de la faute de la STO qui n'a absolument pas voulu négocier avec nous».
Le transporteur public a décidé ne pas offrir le moindre service d'autobus sans la présence de ses superviseurs, évoquant des enjeux de sécurité.
La clientèle doit donc se trouver un plan B dès lundi et rien n'indique que la grève pourrait être de courte durée.
La STO précise dans un communiqué qu'elle est à évaluer différents scénarios de service pour les semaines subséquentes.
Rappelons que d'un côté, la partie patronale offre une augmentation de 23% sur 7 ans, et de l’autre, le syndicat réclame une hausse salariale de 28% sur une période de 4 ans.