Des locataires s'opposent à la démolition de leur immeuble à logement situé sur la rue Bank et Nepean.
Les résidents du 178 rue Nepean et du 227 rue Bank ont été avisés qu'ils devaient déménager avant le mois de février pour permettre la démolition et la reconstruction de leur bâtiment, qui passera de 25 à 263 logements.
La compagnie Smart Living Propreties, développeur des bâtiments, a proposé une compensation aux résidents.
Ceux qui choisissent de quitter pendant les travaux et de revenir recevront 20 000 dollars, en plus d'une garantie de non-augmentation de leurs loyers dans leur nouveau logement pendant 10 ans.
Les résidents qui décident de partir définitivement recevront 30 000 dollars.
John Bergeron, qui habite le bâtiment sur la rue Bank depuis une quarantaine d'années, estime que cette offre est insuffisante.
Il préfère rester chez lui et attendre l'audience devant la Commission de location immobilière prévue au mois de mars.
John déplore également la façon dont les résidents sont traités et croit qu'avec le contexte de la crise du logement, ce n'est pas le moment de se retrouver sans toit sur sa tête.
«Nous présenter toutes sortes de preuves qui démontrent comment nous sommes traités [...] Il y a une crise du logement présentement, ce n'est pas le moment de se retrouver sans toit. Ils auraient dû attendre que la crise du logement se stabilise».
Écoutez l'entrevue réalisée par Frédéric Bisson de l'Outaouais maintenant. Il discute avec l'un des locataires qui refuse de partir, Ben Hémond